Renault : un des cadres licenciés s'explique

  • Copié
, modifié à

Michel Balthazard, l'un des trois cadres de Renault licenciés après des accusations d'espionnage, demande au groupe qu'il reconnaisse "publiquement (son) innocence", dans un entretien publié lundi par Le Figaro. "Je n'ai rien fait, jamais commis le moindre délit, la moindre faute vis-à-vis de Renault", assure l'homme.

Dans cette interview, il raconte son calvaire après son licenciement. "J'ai passé un mois complètement abattu, sonné, comme un boxeur qui a pris des coups sur la tête. J'ai passé des journées assis dans un fauteuil à penser : qu'est-ce qui m'arrive ? Qu'est-ce que je vais devenir ? Je ne suis plus rien. C'est affreux", explique-t-il au journal.

Le constructeur automobile soupçonne trois de ses anciens cadres d'espionnage. Ils ont depuis été suspendus. Il semblerait que l'affaire se dégonfle. Renault parle aujourd'hui de manipulation.