Renault : un cadre mis en cause se sent "trahi"

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Bertrand Rochette, un des cadres mis en cause par Renault dans le cadre d'une affaire présumée d'espionnage, s'est dit lundi "trahi" par le constructeur qui l'a "jeté comme un malpropre" sans lui avancer la moindre preuve de son éventuelle implication.

Il a déploré être toujours "dans l'ignorance de ce qui pourrait fonder mon licenciement pour faute lourde après 22 ans chez Renault", regrettant d'avoir été "jeté comme un malpropre".

Renault a déclenché en août 2010 une enquête interne après l'envoi d'une lettre anonyme. L'affaire a conduit à la mise à pied de trois cadres du constructeur soupçonnés d'avoir diffusé des informations sensibles, et au dépôt le 13 janvier d'une plainte contre X "pour des faits constitutifs d'espionnage industriel, de corruption, d'abus de confiance, de vol et recel, commis en bande organisée".