Renault : "il s'agit de faits graves"

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L'affaire d'espionnage qui touche Renault porte sur des "faits très graves" qui menaçaient des "actifs stratégiques", a affirmé jeudi la direction juridique du constructeur automobile à l'AFP. Le groupe a expliqué également la mise à pied des trois salariés concernés, indiquant qu'"ils justifient une décision conservatoire (...) dont l'objet premier est de protéger, sans attendre, les actifs stratégiques, intellectuels et technologiques de notre entreprise".

Christian Husson, le directeur juridique et déontologue de chez Renault, a précisé que l'enquête avait duré plusieurs mois. Elle "a permis d'identifier un faisceau d'éléments convergents attestant que les agissements de ces trois collaborateurs étaient contraires à l'éthique de Renault, et mettaient en risque consciemment et délibérément des actifs de l'entreprise".