Au deuxième trimestre, l'indice du prix des logements calculé par l'INSEE a progressé de +0,7% par rapport à la période janvier-mars, dont +0,6% pour les logements neufs et +0,7% pour les anciens. Sur un an, les prix sont toutefois en recul de 1,2% dont -1,4% pour le neuf et -1,1% dans l'ancien. Demande locative déprimée Dans une note de conjoncture publiée en ao�"t, l'observatoire des loyers Clameur expliquait la faible progression des loyers observée en 2013 par la baisse des prix des petits logements. En outre, dans 40 % des villes de plus de 146.000 habitants suivies par Clameur depuis 2000, les loyers de marché baissent depuis le début de l'année 2013. Et dans 40 % encore, les loyers progressent moins vite que l'inflation. "Depuis l'été 2011, le marché locatif privé s'enfonce dans la récession, affecté comme l'ensemble de l'économie immobilière par le ralentissement économique qui s'est amorcé avec le déclenchement de la crise des dettes souveraines. Il doit ainsi composer avec une demande particulièrement déprimée par la montée du chômage et les incertitudes sur le pouvoir d'achat", analysait l'institut.