C'est ce mercredi que la Cour d'appel de Versailles se penche sur le dossier qui oppose Bricorama et FO sur l'ouverture des magasins le dimanche en région parisienne... Alors que le syndicat se bat pour obtenir le "repos dominical" au sein de l'enseigne, le Dares vient de publier une étude sur le sujet. Le département statistique du ministère du Travail y montre que près d'un Français sur trois était concerné en 2011 : 6,5 millions de salariés, soit 29 %, ont travaillé le dimanche, dont 3 millions (13% des salariés) de manière habituelle. "Le travail du dimanche concerne environ un tiers des cadres, des professions intermédiaires et des employés, mais seulement 19% des ouvriers", explique le Dares, précisant qu'il est lié en premier lieu aux activités de production de services. Ainsi, les employés sont les plus nombreux à travailler habituellement le dimanche (20%) tandis que pour les cadres, le travail dominical est davantage occasionnel (25%). Les pompiers ou les restaurateurs... Les salariés les plus concernés sont ceux qui travaillent dans la protection et la sécurité, à 82%. Les gendarmes (57%), les pompiers (64%) et les surveillants de l'administration pénitentiaire (75%) sont en première ligne. Dans les professions de la santé et du médico-social, 60 % des salariés travaillent le dimanche. "Aussi la grande majorité des aides-soignants (75%) et des infirmiers en soins généraux (59%) travaillent habituellement le dimanche, ainsi que de nombreux ambulanciers (38%), médecins hospitaliers (27%) et internes (24%), détaille le rapport. Un autre ensemble de professions, assez hétérogène, voit ses salariés concernés par le travail dominical, "pour assurer la continuité de la vie sociale". Il s'agit pêle-mêle de l'hôtellerie et restauration, des transports, commerces, activités culturelles ou de loisirs. "de la moitié des salariés de ce domaine travaillent le dimanche : 27% habituellement et 21% occasionnellement".