Pouvoir d'achat : les Français plus sereins

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www.boursier.com , modifié à
La baisse des prix de l'alimentation et de l'énergie et la "loi consommation" sont jugés positifs...

Moins inquiets, les Français ? C'est ce qui ressort du dernier baromètre Viavoice-BPCE pour 'Les Echos' et France Info, publié ce jeudi. Ils sont 53% à estimer que leur pouvoir d'achat va diminuer au "cours des trois prochains mois". Si ce chiffre reste élevé, il matérialise néanmoins une baisse de 6 points par rapport à janvier et même de 10 points comparé à novembre. "Cette baisse est d'autant plus intéressante qu'elle émane de nombreux groupes de population : les retraités  (-9 points), mais également les cadres (-11 points) et les ouvriers (-5 points)", détaille Viavoice. Les raisons de cette embellie ? Près de la moitié des sondés (47%) estiment que les prix sont "restés stables ces dernières semaines", et 5% qu'ils ont "baissé". L'institut rappelle d'ailleurs que ce sentiment est conforté par les statistiques : "après une augmentation de 3,5 % en 2012, le 'panier moyen des consommateurs' a baissé de 1,3% en 2013", selon l'Observatoire annuel des prix, rappelle Viavoice. Les Français montrent aussi moins d'inquiétude sur l'avenir des prix dans l'alimentaire et l'énergie : 32% seulement se disent "préoccupés", ce qui constitue le score le plus faible depuis mars 2012. Contraintes financières Troisième point positif : la "loi sur la consommation", qui doit entrer en vigueur dans les prochaine semaines, est jugée "vraiment importante" pour le pouvoir d'achat par 75% des Français, avec "la possibilité de résilier un contrat d'assurance" à tout moment après une première année d'engagement. Par ailleurs, 63% jugent "vraiment importante" la tarification des places de parkings par "quart d'heure et non plus par heure", et 60 % jugent vraiment important "l'allongement du délai de rétractation pour un achat en ligne". Seul bémol : ce regain d'optimisme ne devrait pas donner un coup de fouet à la consommation, puisque 32% des Français comptent épargner autant dans les prochains mois, et seuls 6% anticipent de dépenser davantage. Il s'agit d'un score équivalent aux données enregistrées en janvier, et en baisse de trois points par rapport aux données de novembre ou décembre, note Viavoice, qui indique que que "cette stabilité anticipée des comportements de dépenses s'explique enpartie par une prudence persistante et des contraintes financières toujours fortes".