Les constructeurs automobiles ne veulent pas en entendre parler. Pourtant, le marché des pièces détachées dites "visibles" devrait bien être ouvert à la concurrence dans les années à venir. C’est en tout cas la recommandation que l'Autorité de la concurrence a adressée au gouvernement lundi.
"La première année, les pièces comme la vitrerie par exemple pourraient être ouvertes à la concurrence. Dans un deuxième temps, un an plus tard, les rétroviseurs et les pare-chocs. En enfin, deux ans à trois ans après cette deuxième étape, ce pourrait être le cas de la tôlerie. On aboutirait donc en cinq ans, échéance après échéance, à une ouverture du marché", a détaillé Bruno Lasserre, président de l'Autorité de la concurrence, au micro d’Europe 1.
Pour les consommateurs, le gain espéré est évalué entre 6 et 15% en fonction des pièces et des marques.