Il n'y aura pas d'augmentations spectaculaires des salaires à prévoir cette année. D'après une enquête menée par le cabinet Deloitte et publiée par 'Le Figaro', une entreprise interrogée sur deux a décidé de revoir à la baisse son enveloppe consacrée aux augmentations. En moyenne, les augmentations devraient avoisiner les 2%. Un chiffre identique à celui avancé par une étude du cabinet Hay Group dévoilée en février. La modération sera donc de mise par rapport à une année 2013 où les hausses ont été de 2,3%... et déjà loin des +3,3% affichés avant la crise. Même traitement pour les non-cadres L'étude de Deloitte met aussi en avant deux autres tendances déjà pointée par Hay Group : l'harmonisation des augmentations entre les catégories de personnel et le recours croissant à l'individualisation des salaires. Les augmentations seront en effet sensiblement les mêmes pour les cadres et les non-cadres. Par ailleurs, les augmentations individuelles seront largement majoritaires. Sept sociétés sur dix prévoient de récompenser leurs salariés essentiellement de manière individuelle selon Deloitte. Une proportion équivalente aux 73% avancés récemment par Hay Group. Il est d'ailleurs à noter que cette pratique tend à gagner du terrain y compris chez les non-cadres.