PSA : les grévistes d'Aulnay veulent tenir

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avec AFP

"On ira jusqu'au bout" martelaient lundi à l'unisson les grévistes de l'usine PSA Peugeot Citroën d'Aulnay, en Seine-Saint-Denis, tandis que le plan social prévoyant la fermeture du site franchissait une ultime étape avant sa mise en oeuvre.

La consultation lundi du comité central d'entreprise (CCE) devait entériner une réduction drastique des effectifs et la fermeture d'Aulnay, qui tourne au ralenti depuis le début de la grève il y a un peu plus de trois mois. "Ils veulent nous mettre à la porte dans des conditions de merde, c'est inacceptable", s'est indigné Salvator Pappatico, un gréviste de 40 ans dont 14 passés dans cette usine. "Notre grève est juste, on se bat pour notre dignité", a-t-il ajouté.

"On a le moral", assure Philippe Julien, secrétaire de la CGT à Aulnay, expliquant qu'une caisse de grève permettait à chaque gréviste de toucher autour de 1.000 euros par mois pour tenir. "Ce qui est inadmissible, c'est que sur les 2.500 salariés d'Aulnay la moitié va se retrouver à Pôle Emploi", a-t-il affirmé, alors que la direction de PSA a toujours promis "zéro licenciement".