Stéphane Richard, le numéro deux de France Télécom, veut "reconstruire un pacte social" dans l'entreprise, après la vague de suicides qui a touché l'entreprise ces derniers mois, ajoutant qu'il serait "présomptueux" d'affirmer qu'elle est finie. "Cette entreprise a été soumise ces dernières années à une mutation considérable" qui "a créé du traumatisme", a affirmé lundi l'ancien directeur de cabinet de Christine Lagarde à Bercy sur Europe 1. "Il faut qu'on en tire les conséquences", a-t-il poursuivi, précisant que "ça passe par l'organisation, ça passe par les négociations avec les partenaires sociaux sur le stress". "Il faut que la mobilité non souhaitée reste exceptionnelle", a déclaré le dirigeant, alors que les méthodes managériales de l'entreprise avaient été dénoncées. "Le stress est un coût énorme pour l'entreprise", a conclu Stéphane Richard.