Négociations en cours pour éviter un mouvement de grève à la SNCM

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Tous les syndicats de la SNCM, à l'exception du STC se sont associés à un préavis de grève à partir du 1er janvier afin de réclamer le lancement d'un plan visant à assurer la survie de la compagnie qui compte 2.600 salariés. Les négociations se poursuivaient au sein de la société qui assure la desserte par bateaux entre la Corse et le continent pour tenter de trouver un compromis. Nouveau coup dur pour la SNCM Ce mouvement pourrait co�"ter cher au groupe, selon le directeur de la communication de la SNCM, Pierre Jaumain. "Sur les deux premiers jours du conflit, s'il se confirme, la perte financière (...) est estimée à près d'un million d'euros. Plus de 4.000 passagers sont concernés, tous ont été avertis", a-t-il confié à l'agence de presse Reuters. Or, la SNCM doit déjà faire face au remboursement de 440 millions d'euros d'aides publiques exigé par la Commission européenne après une plainte de son concurrent Corsica Ferries. Bruxelles estime qu'elles constituent une entrave au bon fonctionnement du marché. L'Etat a introduit des recours contre ces décisions de la Commission, qui risquent de provoquer la faillite de la société détenue à 66% par Transdev, coentreprise de transports publics de Veolia Environnement et de la Caisse des dépôts, à 25% par l'Etat et à 9% par ses salariés. Pour éviter la faillite, Transdev a accepté d'injecter 13 millions d'euros. Accord de compétitivité "On fait grève pour réclamer l'arrêt des manoeuvres destinées à mettre la SNCM en redressement judiciaire et pour le lancement du plan de relance acté et soutenu par les actionnaires", a fait valoir le délégué CFE-CGC, Maurice Perrin auprès de Reuters. La direction a signé en juillet un accord de compétitivité avec les syndicats et ses actionnaires, qui ont validé son projet industriel, avec la commande de quatre nouveaux bateaux et la suppression de 500 postes sans licenciement.