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Montebourg redonne espoir à Fralib

Europe1 .fr avec Yan Terrou - Mis à jour le . 1 min
Image d'archives : mobilisation des salariés de Fralib.
Image d'archives : mobilisation des salariés de Fralib. © MAXPPP

Le groupe américain Unilever a accepté de rouvrir des discussions, a annoncé Arnaud Montebourg.

C'est un vent d'espoir qui souffle du côté de Fralib. Le groupe anglo-néerlandais Unilever a accepté de rouvrir les discussions sur le sort de l'unique entreprise en France à fabriquer les thés Lipton et les infusions Eléphant qu'il entendait fermer faute de rentabilité. C'est en tout cas ce qu'a annoncé vendredi le ministre Arnaud Montebourg, en déplacement à Gémenos, dans les Bouches-du-Rhône, près de Marseille, sur le site de l'usine.

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Chose promise…

Arnaud Montebourg avait affirmé le 17 mai qu'il souhaitait "ouvrir une discussion ferme" avec les dirigeants des sites industriels français menacés de fermeture. Et pendant la campagne présidentielle, François Hollande avait fait part de sa volonté de "faire pression" sur les dirigeants d'Unilever pour que les machines ainsi que la marque Eléphant, créée en 1896 à Marseille, soient cédées aux employés dans le cadre d'une "solution alternative" de reprise des activités. Dans cette logique, le ministre du Redressement productif a donc rencontré vendredi les salariés de l'usine Fralib.

Les pourparlers sont ouverts

"Unilever accepte de revenir à la table des négociations", a déclaré le ministre du Redressement productif à Marseille. Le groupe, a-t-il précisé à la presse, accepte "de ne pas demander l'exécution de la décision de justice qui ordonnait l'évacuation de l'usine".

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Une annonce face à laquelle les syndicats veulent rester prudents, comme l'explique Gérard Cazorla, délégué CGT, au micro d'Europe 1. S'il dit ne pas être surpris de la vitesse à laquelle vont les choses, il explique que "rien n'est fait pour l'instant". "Il va falloir continuer à batailler pour imposer notre projet", assure-t-il.

La lutte continue

Depuis quelques semaines, les 182 salariés, qui luttent depuis septembre 2010, occupent à nouveau leur usine. Objectif : empêcher la fermeture de ce centre de production et le déménagement de ses machines vers d'autres sites européens jugés plus rentables. Un sitting qui devait cesser le 1er juin, conformément à la décision du juge des référés du tribunal de grande instance de Marseille du 16 mai dernier.

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Le ministre a annoncé la nomination d'un médiateur "pour examiner les différents projets de reprise" qui lui fera un point dans un mois. Quant aux premiers contacts avec Unilever, ils sont prévus la semaine prochaine à Marseille