Mobilisation des militants de Greenpeace pour la fermeture du site du Tricastin

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www.boursier.com , modifié à
Ils se sont introduits sur le site aux alentours de 5h20. Plus d'une quinzaine d'entre eux ont été interpellés par la gendarmerie...

Ils réclament la fermeture de la centrale nucléaire du Tricastin, située dans la Drôme... Des militants de Greenpeace se sont introduits ce matin sur le site, pour y déployer notamment des banderoles. Selon EDF, 17 d'entre eux avaient été interpellés à 8h30 par la gendarmerie mais d'autres restaient "accrochés" à des échelles ou des structures métalliques. Pas d'accès aux zones sensibles "Entrés à 5h20, ils ont atteint les réacteurs en 15 minutes", a détaillé l'organisation écologiste, selon laquelle cette centrale nucléaire est l'une des "cinq plus dangereuses de France". Selon Greenpeace, qui parle de "plusieurs dizaines de militants", ces derniers ont pris position sur "les structures de chargement des réacteurs No1 et No3". EDF a démenti le fait qu'ils aient accédé à des "zones sensibles".  L'Autorité de S�"reté Nucléaire a précisé pour sa part que l'événement n'a pas eu d'impact sur la s�"reté de l'installation. Demande de fermeture Yannick Rousselet, chargé du dossier nucléaire pour Greenpeace France, a expliqué que cette action visait à pousser François Hollande à fermer le site du Tricastin. Selon l'agence Reuters, une de leurs banderoles proclame : "Tricastin, accident nucléaire" et "Président de la catastrophe ?" à côté d'un portrait de François Hollande.