Les ventes de pilules de 3ème et 4ème générations s'effondrent

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www.boursier.com , modifié à
Ennes sont accusées d'accroître le risque de formation de caillot sanguin

Les ventes de contraceptifs oraux combinés de troisième et quatrième générations, accusés d'accroître le risque de formation de caillot sanguin ne cessent de reculer depuis le mois de décembre. Elles ont ainsi chuté de 26% sur quatre mois, en comparaison de la même période un an plus tôt, d'après les chiffres communiqués par l'Agence nationale de sécurité du médicament (Ansm). Sur le seul mois de mars, elles plongent de 37%. Ventes en hausse pour les autres moyens de contraception Parallèlement, l'Ansm a observé en mars une hausse de 22% des ventes de pilules dites de première et deuxième générations, dont les risques sont jugés plus limités et dont la prescription a été encouragée par les autorités sanitaires. "L'augmentation la plus importante (+ 32 %) est observée chez les 15-19 ans", souligne l'autorité. D'autres dispositifs (implants, dispositifs intra-utérins), désormais privilégiés dans les prescriptions voient également leurs ventes progresser de 28% sur le mois par rapport à mars 2012.