Les marchés asiatiques toujours inquiétés par la situation grecque..

  • Copié
www.boursier.com , modifié à
Les craintes relatives à un nouveau resserrement monétaire dans la région pèsent également...

Les craintes d'un défaut de la Grèce sur sa dette dominent à nouveau les marchés asiatiques ce vendredi matin. Après une séance attentiste hier en Europe (-0,03% pour l'EuroStoxx 50) et mitigée à Wall Street (+0,5% pour le DJIA, -0,3% pour le Nasdaq), l'indice Nikkei perd ce matin de 0,6% en clôture à Tokyo, tandis que Hong Kong cède 0,4%, Shanghai (indice CSI 300) lâche 0,1%, Taiwan recule de 0,2% et Séoul chute de 0,7% De son côté, Sydney parvient à regagner 0,1% après une chute de 1,9% hier, pendant que Singapour lâche 0,1% et Bombay (indice BSE-Sensex) recule de 0,3%. Outre la crise grecque, l'Asie reste inquiète des conséquences du durcissement des politiques monétaires dans la région pour lutter contre l'inflation... Hier, la banque centrale indienne a relevé ses taux directeurs pour la 10ème fois en 15 mois, à 7,5%, pour lutter contre l'inflation, qui a atteint 9,06% en mai pour les prix de gros. Un nouveau 'tour de vis' de la banque centrale chinoise est aussi attendu, après l'annonce cette semaine d'une accélération de l'inflation à 5,5% sur un an en mai (après 5,4% en avril). La crainte d'un défaut grec préoccupe les investisseurs, qui craignent un effet de contagion du type Lehman Brothers sur les marchés en cas de défaillance d'Athènes... Aujourd'hui, Nicolas Sarkozy et Angela Merkel doivent se rencontrer pour tenter de trouver un compromis permettant de soutenir la Grèce sans engendrer un "événement de crédit" (défaut de paiement). Les ministres des Finances européens se réuniront aussi dimanche, mais il semble désormais acquis que le nouveau plan d'aide à la Grèce ne pourra pas être adopté comme prévu lors du conseil européen des 23 et 24 juin, mais au plus tôt le 11 juillet, à l'occasion de la prochaine réunion des ministres des Finances à Bruxelles.