Les marchés asiatiques en ordre dispersé avant l'emploi américain

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www.boursier.com , modifié à

On connaîtra cet après-midi les données relatives au marché du travail US en mai...

Les Bourses asiatiques évoluent en ordre dispersé ce vendredi matin, avant la publication cet après-midi aux Etats-Unis des chiffres de l'emploi du mois de mai. Après une séance mitigée hier soir à Wall Street (-0,3% pour le Dow Jones, +0,1% pour le Nasdaq), l'indice Nikkei cède 0,6% peu avant la clôture, tandis que Hong Kong recule 0,5% et que Sydney et Singapour reculent de 0,4%. A l'inverse, Shanghai progresse, l'indice CSI 300 gagnant 1%, tandis que Taiwan avance de 0,6%, Séoul prend 0,04% et que Bombay (indice BSE Sensex) progresse de 0,5%. Les investisseurs ont tendance à solder leurs positions dans l'attente de l'emploi américain, qui pourrait décevoir après une batterie de mauvais chiffres publiée cette semaine aux Etats-Unis, mais aussi à la veille d'un week-end de trois jours pour plusieurs marchés asiatiques. Ainsi, les places de Shanghai, Hong Kong, Taiwan et Séoul seront toutes fermées lundi pour un jour férié. Cet après-midi, les chiffres de l'emploi US pourraient montrer que seulement 150.000 à 165.000 emplois ont été créés le mois dernier outre-Atlantique, contre 244.000 en avril, selon les consensus de marchés. En Asie, l'actualité du jour est notamment marquée par l'introduction en Bourse à Hong Kong d'un géant chinois des casinos : MGM China. Le titre a gagné 5% pour son premier jour de cotation, grâce à des perspectives favorables pour ses casinos de Macao. Cette société commune entre le groupe américain MGM Resorts International et la milliardaire de Hong Kong Pansy Ho, a levé 1,5 Md$ à cette occasion. Il s'agit de la plus grosse opération menée à Hong Kong depuis l'introduction de l'assureur AIA Group en octobre dernier. Au Japon, les investisseurs s'inquiètent toujours de l'instabilité politique du pays, qui ne facilite pas le redressement de l'économie après le séisme et le tsunami du 11 mars dernier... Hier, le Premier ministre Naoto Kan a sauvé de justesse son poste à l'issue d'un vote de défiance au Parlement. Mais le dirigeant de centre-gauche paraît en sursis et a évoqué ouvertement sa possible démission dans les prochains mois, sans doute après l'été, ce qui fragilise encore davantage son projet de loi de reconstruction, qui comprend notamment une hausse de la TVA...