Les factures de gaz & d'électricité inquiètent plus de 8 Français sur 10

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www.boursier.com , modifié à
97% des Français anticipent une hausse des prix...

Les factures de gaz et d'électricité flambent, ce qui n'est pas sans inquiéter les Français... Près de 8 foyers sur 10 déclarent en effet que la consommation d'énergie constitue pour eux un sujet de préoccupation important, d'après le sixième baromètre annuel Energie-Info sur l'ouverture des marchés, réalisé par le médiateur national. Il s'agit de la proportion la plus élevée depuis la création du baromètre en 2007. Un poste de dépenses important Interrogés sur la part des factures de gaz et d'électricité dans leurs dépenses, 65% des foyers jugent cette part importante. Une proportion qui varie selon le statut socio-professionnel - 68% des ouvriers contre 56% des cadres & professions intellectuelles supérieures - mais également selon le type d'énergie consommé. "La part des dépenses énergétiques est perçue comme étant plus élevée auprès des consommateurs de gaz et d'électricité (71% contre 65% en 2011), que des consommateurs d'électricité exclusivement", souligne le baromètre. Il faut dire que les hausses des prix du gaz ont été fréquentes au cours des derniers mois. Les Français ne s'attendent pas à une amélioration : 97% anticipent une hausse des prix... La tarification progressive, une bonne chose ? Il s'agit de l'une des promesse de campagne de François Hollande qui consiste à facturer la consommation de gaz et d'électricité selon un système de "bonus/malus". La proposition de loi doit d'ailleurs être examinée aujourd'hui au Sénat. La mesure n'a pas vraiment été médiatisée puisque seulement 40% des enquêtés en ont entendu parler. Ils sont en revanche plus de la moitié à s'y déclarer favorables (51%). "61% des foyers jugent que cela les inciterait à diminuer leur consommation. Ils sont tout autant à percevoir l'effet bénéfique pour l'environnement (61%) et à estimer que ce principe serait une bonne solution pour les personnes en difficulté financière (61%)", ajoute le baromètre. Reste que la mesure pourrait ne jamais voir le jour. Elle a été retoquée par la commission des affaires économiques du Sénat, la semaine dernière, en raison de sa complexité.