Le parquet de Bordeaux dément avoir requis un non-lieu contre Sarkozy

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www.boursier.com , modifié à
L'ancien chef de l'Etat a été mis en examen pour "abus de faiblesse" dans l'affaire Bettencourt"...

Démenti du parquet de Bordeaux dans l'affaire Bettencourt... Dans un communiqué publié ce vendredi, le ministère public contredit les informations de presse indiquant qu'il a requis un non-lieu à l'égard de Nicolas Sarkozy, mis en examen le 21 mars dernier pour "abus de faiblesse". "Contrairement à une information rendue publique dans la soirée du jeudi 4 avril 2013, le parquet de Bordeaux n'a pris aucune décision quant à l'orientation des réquisitions qu'il sera amené à prendre dans l'information notamment suivie du chef d'abus de faiblesse au préjudice de Liliane Bettencourt", écrit-il. Analyse détaillée 'Le Parisien' et le 'Figaro' écrivent dans leur dernière édition que le procureur de la République de Bordeaux envisage de requérir un non-lieu à l'égard de l'ancien chef de l'Etat. Mais "la procédure, comportant plusieurs milliers de pièces, étant communiquée depuis le 28 mars 2013 (soit depuis seulement huit jours), celle-ci doit faire l'objet d'une analyse détaillée et ce n'est qu'au terme de celle-ci et dans le délai indiqué dans le précédent communiqué du 28 mars 2013 que le ministère public se déterminera quant au sens de ses réquisitions", écrit le parquet. Seulement un "avis" Cette décision est attendue d'ici trois mois et ne constitue dans tous les cas qu'un "avis", que les juges, qui auront le dernier mot, ne sont pas obligés de suivre. Nicolas Sarkozy pourrait donc être renvoyé devant un tribunal correctionnel, même si le ministère public se positionnait en faveur d'un non-lieu. Pour mémoire, le 21 mars, l'ex-président avait été entendu pendant près de neuf heures au Palais de justice de Bordeaux par le juge d'instruction Jean-Michel Gentil, qui cherchait à déterminer le nombre de visites effectuées au domicile des Bettencourt en 2007.