Laurence Parisot juge le gouvernement "plus pro-business" qu'à ses débuts

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La patronne sortante du Medef dresse son bilan après sept années aux commandes...

Les cinq candidats ont été déclarés hier, et la course à la tête de la présidence du Medef est officiellement ouverte ce mardi. La patronne sortante, Laurence Parisot, a dressé son bilan ce matin sur BFM Business, après sept année passées aux commandes. Elle s'est notamment félicitée de l'accord sur la fléxi-sécurité qui sera adopté définitivement le 14 mai, mais aussi "de la réforme de la taxe professionnelle" et de l'application de "la rupture conventionnelle du contrat de travail". "Handicap de compétitivité" Si ses rapports avec l'équipe de François Hollande et Jean-Marc Ayrault ont parfois été houleux, Laurence Parisot estime que "le gouvernement est certainement plus pro-business qu'à ses débuts. Mais la majorité ne l'est pas suffisamment, quand je vois par exemple la proposition de loi du PS sur la cession des sites rentables". Elle estime que "le président et le Premier ministre ont alors pris conscience du véritable handicap de compétitivité" des entreprises françaises". 5 candidats en lice La campagne officielle pour la succession de Laurence Parisot démarre donc ce mardi. Le comité statutaire du Medef a arrêté lundi la liste des cinq candidats. Il s'agit notamment de Pierre Gattaz, soutenu par l'Union des industries et des métiers de la métallurgie (UIMM) et qui fait à ce titre figure de favori. Ses rivaux les plus sérieux sont le PDG de Virgin Mobile, Geoffroy Roux de Bézieux, et Patrick Bernasconi, président de la Fédération des travaux publics, ex-lieutenant de Laurence Parisot et négociateur du Medef. Les deux autres sont Thibault Lanxade, PDG d'Aqoba et benjamin de la compétition, et le président de Créateurs de richesses et emplois en France, Hervé Lambel, dont la candidature est marginale.