La main verte

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Adoptez la « fresh attitude » ! Tous au jardin à retourner, creuser, ameublir, planter, cueillir et enfin déguster ! Une réelle alliance entre la nature et votre créativité vous permettra de réussir, avec quelques petits conseils, votre premier potager !

Adoptez la « fresh attitude » ! Tous au jardin à retourner, creuser, ameublir, planter, cueillir et enfin déguster ! Une réelle alliance entre la nature et votre créativité vous permettra de réussir, avec quelques petits conseils, votre premier potager !

 

 

 

 

 

 

 

Premiers pas…

En tout premier lieu, il vous faut définir l’emplacement idéal pour vos plantes. Votre potager a soif de chaleur et de lumière, ces éléments permettront la formation de la chlorophylle, essentielle pour le développement des légumes. Préférez aussi une surface plane, exposée au soleil au minimum 6 heures par jour. Et pour parfaire le tout, choisissez un endroit avec un point d’eau à proximité pour la praticité et proche de votre maison pour le plaisir de la récolte !

 

 

 

Le plaisir à portée de main

Commencez par la conception d’un potager aux espèces variées en petite quantité ! 30 à 50 m² sont déjà suffi sants pour une première année. Tel un réel architecte, façonnez votre coin de verdure pour créer un espace agréable et pratique. Par exemple cultivez vos légumes sur des carrés entourés d’allées. Et n’oubliez pas l’allée principale, plus large, qui servira de passage à votre brouette !

 

 

À chacun son espèce !

Votre sol est plutôt lourd et argileux ? Plantez des haricots, des épinards, des tomates, de la rhubarbe ou encore de la menthe. Si vos terres sont calcaires, préférez des fèves, des carottes, du persil, du thym ou encore des choux de Bruxelles. Même avec des sols de type sablonneux et sec tout n’est pas perdu ! Vous pouvez y planter de l’ail, des artichauts, des fraisiers, des pommes de terre, de la ciboulette ou des échalotes. La seule condition est de fournir en quantité suffi sante des matières organiques pour enrichir ces types de sols. Et enfi n pour les sols tourbeux ou humifères : aubergine, basilic, piment, concombre, melon ou radis feront l’affaire. Dorénavant se faire des salades et des plats « maison » haut en couleurs est à la portée de tous !

 

 

 

Ma boîte à outils :

En tant que parfait bon jardinier, équipez-vous pour profi ter au maximum de votre potager.

Pour le sol :

• Une bêche ou un croc pour retourner et bien aérer votre sol.

• Un rateau pour bien niveler la terre de vos semis et repiquage.

• une binette pour sarcler, butter, décrouter et ouvrir des sillons.

 

Pour les semis :

• Un cordeau pour réaliser des semis ou des repiquages aux lignes droites !

• Un semoir pour répartir vos graines de façon équitable !

• Des godets et pots de préférence en tourbe compressée pour les espèces nécessitant un repiquage (aubergine, courgette, tomate,...)

• Un plantoir pour le repiquage des plants à racines nues

• Un transplantoir pour tous les légumes en motte ou pot

• Un arrosoir pour offrir toute l’eau nécessaire à la croissance de vos légumes :

- avec la pomme pour arroser des semis et jeunes plants repiqués

- sans la pomme pour bien arroser aux pieds des légumes sans mouiller le feuillage (tomate, courgette,…)

 

 

 

 

Cactées et Succulentes

 

 

 

Le monde entier est un cactus !

Ces plantes aux formes étranges et aux aiguillons aiguisés sont étonnantes. Vieilles de plusieurs millions d’années, elles ont su s’adapter aux conditions extérieures qui se présentaient à elles. Cactées et autres Succulentes ont en commun la faculté d’emmagasiner une grande quantité d’eau dans leurs tissus hypertrophiés. Après avoir développé une grande résistance aux variations de température, elles se sentent toutes chez elles, que ce soit au coeur des déserts ou au centre de votre salon !

 

 

 

 

 

Qui s’y frotte s’y pique !

 

Les lithops, venus tout droit des déserts d’Afrique du Sud, vivent au ras du sol, parfois même enterrés, pour ne laisser dépasser au grand jour que la surface de leurs feuilles et filtrer uniquement la lumière.

 

D’une forme globulaire, les cactus « boule » n’exposent pour leur part qu’une faible surface de leur peau au soleil. De plus ils ont transformé et atrophié leurs feuilles en aiguillons aiguisés qui permettent de capter l’humidité des rosées matinales tout en minimisant l’évaporation de l’eau.

 

Les Opuntias, surnommés « raquette » à cause de la forme étonnante de leurs rameaux courts, arrondis et aplatis, comprennent 200 espèces. Dans cette famille, l’Opuntia humifusa est un spécimen particulièrement résistant au froid grâce au glycogène produit qui fonctionne comme un super antigel.

 

Le fameux « cierge » mexicain a été baptisé Polaskia en l’honneur de Charles Polaski, un botaniste collectionneur américain. Ce cactus arborescent très ramifi é peut atteindre 5 m de haut. Il produit un fruit charnu et juteux qui peut être cuisiné frais ou séché.

 

Dans la famille des euphorbes, l’Euphorbia candela, originaire d’Afrique, peut atteindre quant à lui 20 m de haut. Les euphorbes sont pourvues d’un immense réservoir d’eau, elles peuvent boire jusqu’à 1 000 litres d’eau. Attention cependant à leur sève blanche, un latex collant qui coule à la moindre blessure d’une tige et qui est toxique !

 

Enfi n, célèbre plante aux vertus incontestables, l’Aloe vera contient plus de 75 éléments nutritifs mais aussi 20 minéraux, 18 acides aminés et 12 vitamines ! Aussi bien utilisée dans les produits alimentaires que les produits cosmétiques, cette plante est également transformée en produit pharmaceutique afi n de soigner les brûlures et lutter contre le vieillissement des cellules.

 

 

 

 

Un jardin aux mille couleurs

 

 

 

Éco-jardinier !

Même le jardin a le droit au meilleur traitement et se doit d’être respectueux de l’environnement ! Pour cela quelques réflexes et bonnes habitudes sont faciles à prendre. Les premiers pas pour entretenir un jardin écologique sont de faire connaissance avec son jardin. En effet que ce soit le climat ou le sol, il est important de reconnaître les spécificités de chacun pour pouvoir choisir correctement ses plantes.

 

Pour les jardins d’ombre par exemple, choisissez des Impatients, des Fuchsias, des Bégonias tubéreux ou encore des Lierres. À l’inverse, les jardins de soleil préféreront les Dipladénias, de la Verveine, du Pourpier, des Lauriers roses ou des Solanums.

 

La biodiversité est également un atout pour votre jardin. Pour surprendre vos sens, n’hésitez pas à vous faire plaisir en alternant les couleurs, les formes, les variétés et les saveurs ! Dans tous les cas, il est nécessaire d’entretenir un jardin, cela permet ainsi de limiter considérablement l’utilisation de traitements. Cependant certains sont tout de même nécessaires. Dans ce cas, préférez des produits tels que ceux de TRUFFAUT du label « Plus Belle sera la Terre » qui sont respectueux de l’environnement et qui peuvent être utilisés dans le cadre d’un jardin biologique !

 

 

 

Un arrosage intelligent !

Indispensable au jardin, l’eau doit être consommée avec modération et raisonnablement pour préserver de la même façon son jardin et l’environnement. Lorsqu’on sait qu’une plante contient en moyenne 90 à 95 % d’eau, on comprend l’importance de cet élément pour la croissance des végétaux. Il est possible toutefois d’allier efficacité et protection de la terre.

 

Comme dit le dicton du jardinier : un binage vaut 2 arrosages ! En effet le premier geste pour faire des économies est d’aérer la terre, qui sera de cette façon moins gourmande en eau. Pensez à l’arrosage aux gouttes à gouttes qui permettra de garder un sol humide : un réel paradis pour des racines profondes ! Et en été arrosez le soir pour éviter l’évaporation !

 

 

 

Mettez à profit la nature avec les coccinelles, les chrysopes et les oiseaux !

 

Les coccinelles : Capable de dévorer jusqu’à 150 pucerons par jour, la coccinelle est une alliée de poids ! Certaines espèces mangent aussi des cochenilles collées sur les plantes d’ornement, des aleurodes et des acariens. La petite bête à bon Dieu est donc irremplaçable dans la lutte biologique contre les parasites suceurs de sève. Nos espèces indigènes volent de plante en plante et se déplacent quand elles n’ont plus rien à manger.

 

Les oiseaux : Insectivores, granivores et souvent les deux, les oiseaux travaillent pour le jardinier ! Un couple de mésanges peut, par exemple, attraper jusqu’à 1000 insectes par jour pour nourrir ses petits. De même que d’autres espèces débarrassent les fruitiers des parasites, les plantes d’ornement des pucerons et les potagers des vers et des chenilles. Pour accueillir ces précieux alliés au jardin, facilitez-leur la vie dès cet automne : des nichoirs adaptés à chaque espèce et accompagnés de mangeoires leur permettront de se sédentariser.

 

 

 

Les chrysopes : Ces dévoreurs de pucerons se repèrent à leur corps vert et à leurs grandes ailes transparentes. Contrairement aux coccinelles, ils aiment les refuges profonds mais étroits. Un fagot de tube de cartons, de tiges de bambous et de sureau leur convient très bien. Accrochez-en aux arbres fruitiers ou sous les rebords d’un toit.