La fédération française du bâtiment un peu plus optimiste pour 2013

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Son président a revu ses perspectives de mises en chantier et de permis de construire en hausse pour cette année...

Les marchés du bâtiment s'inscrivent désormais dans un contexte de sortie de récession économique plus rapide que prévu, mais sans perspective de reprise, estime la FFB, qui a ainsi revu ses perspectives d'activité en hausse. Prévisions un peu plus optimistes Elle a en effet relevé sa prévision de mises en chantier de logements de 315.000 à une fourchette de 330.000 à 340.000 pour cette année, ce qui reste toutefois inférieur à 346.463 en 2012. Le nombre de logements autorisés en 2013 est lui aussi revu en hausse, à 450.000. Compte tenu des délais de chantier, cela correspondrait à un recul de l'activité de 6,2% dans le logement et de 0,2% dans le non-résidentiel en 2013. Quant à l'amélioration-entretien, le bilan resterait négatif d'environ 1%. Ces évolutions, moins mauvaises qu'anticipées, conduisent la FFB à revoir ses prévisions pour 2013. Hors effet prix, le recul de l'activité s'établirait à 2,6%, contre 3,5% prévu en novembre 2012. L'emploi trinque toujours Toutefois, ce moindre recul ne permet pas d'enrayer la dégradation de l'emploi. Au premier semestre 2013, la Fédération estime la perte nette dans le bâtiment à environ 29.800 postes par rapport au premier semestre 2012. Sur l'ensemble de 2013, la FFB craint toujours une perte globale nette de l'ordre de 40.000 postes en moyenne annuelle, principalement par non-remplacement des départs. Des mesures pour dynamiser le marché Dans ce contexte, la FFB réitère sa demande d'ouvrir le bénéfice du taux de TVA à 5% aux travaux d'économie d'énergie. "Certes, le passage de 10% à 5% co�"te environ 660 millions d'euros mais cette mesure est seule à même de dynamiser le marché", affirme Didier Ridoret, le Président de la FFB. Didier Ridoret se satisfait bien s�"r de la réforme des plus-values immobilières ou des dispositions prises plus récemment dans la loi Accès au logement et un urbanisme rénové (ALUR) comme le projet de mise en place du Plan Local d'Urbanisme Intercommunal (PLU-I) mais reste en totale opposition avec l'encadrement des loyers et la Garantie universelle des risques locatifs (GUL). "Sur ce dernier point, nous restons fermement attachés à un système assurantiel et nous ne comprenons pas les options retenues. A l'évidence, il faut relancer le dialogue. C'est la méthode qu'il faut privilégier", clame Didier Ridoret. La FFB continue par ailleurs de demander une refonte du PTZ+ pour relancer la primo-accession à la propriété.