La droite allemande maintient sa pression sur la Grèce

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Un cadre du parti de la chancelière Merkel menace de couper l'aide à Athènes...

Berlin n'entend aujourd'hui pas plus qu'hier signer un chèque en blanc à la Grèce. Michael Fuchs, un parlementaire proche d'Angela Merkel, a rappelé dans les colonnes du 'Handelsblatt' que son pays "a atteint la limite de ses capacités" et pourrait faire usage de son droit de veto à l'aide à la Grèce si Athènes ne remplissait pas ses obligations. Berlin pose ses conditions Le député bavarois, vice-président du groupe parlementaire CDU, a également rappelé quelques positions chères au gouvernement de son pays : le MES ne doit pas avoir de licence bancaire et la Banque Centrale Européenne n'a pas vocation à faire marcher la planche à billets. Verdict de la Troïka La "Troïka" doit remettre en septembre son rapport sur les avancées des autorités grecques dans leur programme d'austérité et de réformes structurelles. Il conditionnera l'obtention de la tranche suivante d'aide européenne et internationale au pays.