La dette publique de la France frôle les 2.000 milliards d'euros

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Elle a progressé de 45,5 milliards d'euros au premier trimestre et s'établit désormais à 1.985,9 milliards fin mars.

La dette publique de la France, appelée dette "au sens de Maastricht", a progressé de 45,5 milliards d'euros au premier trimestre et s'établit désormais à 1.985,9 milliards fin mars, soit 93,6% du PIB (produit intérieur brut), selon le dernier pointage de l'Insee. Le ratio de dette sur PIB a ainsi augmenté de 1,8 point par rapport à fin 2013, note l'institut de la statistique. Par ailleurs, la dette de l'Etat a augmenté plus modérément, de 43,3 milliards d'euros sur les trois premiers mois de l'année, ce qui l'a fait s'élever à 1.577,3 milliards. Administrations publiques En plus de la dette de l'Etat, la dette publique au sens de Maastricht inclut celles des administrations de sécurité sociale (216,3 milliards fin mars), des administrations publiques locales (180,2 milliards) et des organismes divers d'administration centrale (12,2 milliards). La dette nette des administrations publiques s'élevait à 1.790,2 milliards d'euros fin mars, soit 84,4% du PIB, contre 83,9% fin 2013, en progression de 17,2 milliards sur trois mois, ajoute l'Insee. Contribution de l'Etat La hausse de l'endettement de l'Etat explique pour une bonne partie cette hausse de la dette au sens de Maastricht. "La contribution de l'�?tat à la dette augmente de 43,3 milliards d'euros au premier trimestre 2014. Cette hausse provient pour l'essentiel de sa dette négociable à long terme (+32,3 milliards d'euros) et, dans une moindre mesure, à court terme (+12,1 milliards d'euros). Les dépôts des correspondants au Trésor diminuent légèrement (-1,1 milliard d'euros)", détaille l'Insee dans un communiqué.