La dette publique de la France à 91% du PIB, fin juin

  • Copié
www.boursier.com , modifié à
Elle s'élève à 1.832,6 milliards d'euros...

La dette publique de la France, au sens de Masstricht a progressé de 43,2 milliards d'euros entre le premier et deuxième trimestre 2012, pour s'établir à 1.832,6 milliards d'euros à la fin juin, soit 91% du PIB indique l'INSEE ce vendredi. Fin 2011, elle s'établissait à 1.717 milliards d'euros. L'endettement de l'Etat progresse, la Sécu économise La hausse constatée s'explique par des dépenses plus importante de la part de l'Etat, qui contribue ainsi à l'augmentation de la dette à hauteur de 51,3 milliards d'euros sur la période. A l'inverse, "la contribution des administrations de sécurité sociale à la dette diminue de 8,2 milliards d'euros", précise l'institut national de la statistique. Dans le détail, la Caisse d'amortissement de la dette sociale (Cades) se désendette de 9,5 milliards d'euros (remboursement de16 milliards de titres, émission de 4 milliards d'obligations et 2,5 milliards d'emprunts contractés à court terme). Parallèlement, l'Acoss réduit sa dette de 2,6 milliards d'euros. Enfin, l'Unedic et la Mutualité Sociale Agricole (MSA) accroissent leurs endettements à hauteur de respectivement 2,5 et 1,4 milliards d'euros. La dette devrait encore progresser Dans son audit sur les finances publiques réalisé en juin, la Cour des comptes estimait en effet que la dette publique devrait être supérieure à 90% du PIB fin 2012, "compte tenu des incertitudes pesant sur une mobilisation de trésorerie représentant un point de PIB, et sur d'éventuelles interventions supplémentaires en faveur de la zone euro que l'on ne peut exclure à cette période de l'année". Pour 2013 et "au delà", les Sages de la rue Cambon tablent sur une dette à 100% du PIB en 2017 et 108% en 2020, "en l'absence de mesure de redressement". C'est en se basant sur ces projections que la Cour a recommandé au gouvernement de trouver autour de 30 milliards d'euros d'économies en 2013. Economies qui doivent être détaillées autour de la mi-journée par le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault...