La bataille sur le travail le dimanche se poursuit

  • Copié
Rédaction Europe1.fr , modifié à
Au deuxième jour de l'examen du texte par les députés, la gauche cherche toujours à faire barrage, la droite veut des assurances.

La gauche a poursuivi, mercredi à l'Assemblée nationale, sa bataille contre le texte sur le travail du dimanche, alors que de nombreux députés de droite ont eux aussi demandé des "assurances" contre une généralisation du travail dominical.

 

Le patron des députés UMP, Jean-François Copé, s'est félicité du début des discussions et a estimé que l'adoption d'un amendement de dernière minute en commission levait "l'ambiguïté" entre communes touristiques au sens du code du tourisme (3.500 actuellement) et au sens du code du travail (497). Les secondes, devenues "communes d'affluence touristique", pourront seules demander de déroger au repos dominical."Commune d'affluence... ce n'est pas une notion juridique, on est dans le commentaire", rétorque le patron des députés PS, Jean-Marc Ayrault. Selon lui, le texte crée en outre une inégalité entre salariés.

Outre plusieurs garde-fous intégrés au texte, Nicolas Sarkozy a lui aussi tenté, mardi à l'Elysé, de rassurer les plus hésitants à l'UMP sur ce texte, qu'il veut un symbole de son quinquennat. Tous ne l'ont pas été. A gauche, Jean-Pierre Brard (app. PCF) a ironiquement "remercié, au nom des enfants qui devront s'occuper seuls le dimanche, le président de la valeur travail, détournée en valeur profit". Un argument que n'a pas démenti Nadine Morano (Famille) en reconnaissant qu'il n'y avait "pas ou quasi pas de modes de garde adaptés" pour les enfants des personnes amenées à travailler le dimanche, et qu'il allait "falloir les accompagner".