La Gauche démocratique brise les espoirs d'un accord en Grèce

  • Copié
www.boursier.com , modifié à
La perspective de nouvelles élections législatives semble désormais inéluctable...

Les espoirs de trouver un accord sur la formation d'un gouvernement de coalition en Grèce sont au plus bas... La Gauche démocratique a balayé ce vendredi l'hypothèse d'un compromis, en rejetant toute alliance avec des partis favorables au plan de sauvetage. "Nous sommes très clairs là dessus, le parti de la Gauche démocratique ne participera pas à un gouvernement de coalition (composé) de Nouvelle Démocratie et du Pasok", a déclaré Fotis Kouvelis, le chef du parti ce vendredi. Les tractations avaient pourtant progressé favorablement ces dernières heures, Fotis Kouvelis proposant jeudi de former un gouvernement d'union nationale avec tous les partis, avec l'objectif de maintenir la Grèce dans la zone euro tout en promouvant un désengagement "graduel" du plan de renflouement. Mais les divisions au sein de la Gauche démocratique ont mis fin à ces tractations, la moitié environ de ses 19 élus refusant de participer à un gouvernement auquel ne s'associerait pas la Coalition de la gauche radicale Syrisa, hostile au plan d'aide. Fotis Kouvelis a jugé "inévitable" la tenue de nouvelles élections législatives si Syrisa ne change pas de position. La situation reste donc très tendue en Grèce, alors que les statistiques alarmantes continuent de pleuvoir. Le taux de chômage a atteint un niveau record en février, à 21,7% de la population active, contre 21,3% le mois précédent. L'agence S&P a elle aussi mis un nouveau coup de pression jeudi, en annonçant que la note souveraine de la Grèce, déjà en catégorie hautement spéculative, pourrait être abaissée un peu plus si le blocage politique perdurait.