Divers cabinets d'étude sont unanimes pour conclure que les hôtels français ont connu en 2009 des taux d'occupation en berne. Tous les indicateurs de l'hôtellerie ont en effet viré au rouge, selon les bilans annuels, qui prévoient toutefois une stabilisation courant 2010. Les trois et quatre étoiles ont été plus touchés que les deux étoiles, Paris et la Côte d'Azur ont plus souffert que la province, mais la France s'en tire mieux que ses voisins européens s'accordent ainsi à conclure les cabinets KPMG, Deloitte et MKG. Les établissements de moyenne gamme (trois étoiles) enregistrent un recul d'environ 10% de leur RevPAR (combiné du taux d'occupation des hôtels et du prix moyen des chambres). Les quatre étoiles enregistrent la plus forte baisse : -15,6%, selon l'étude annuelle du cabinet Deloitte, -18% estime KPMG.