L'activité hôtelière a bien résisté en 2012 en France malgré la crise économique grâce notamment à "l'extraordinaire performance hôtelière parisienne", selon un bilan dressé jeudi par le cabinet MKG Hospitality.Sur une période de 12 mois à fin novembre, révélatrice de la tendance profonde pour l'ensemble de l'année, le RevPAR (Revenu par chambre disponible, principal indicateur du secteur qui combine taux d'occupation et prix moyen) affiche une progression de 1,8%.
"La diminution régulière du parc hôtelier français permet au secteur de bien résister, contrairement à d'autres pays d'Europe du Sud, victimes de surcapacité et touchés par la guerre commerciale", estime Georges Panayotis, président de MKG Group cité dans un communiqué.
Dans le détail, la hausse du RevPar est largement due à l'hôtellerie parisienne, qui améliore cet indicateur de 5,6%, quand le reste des régions françaises parvient juste à contenir la baisse à -0,4%, note MKG.
Le taux d'occupation est resté stable à Paris, à 81,4%, pour un prix moyen TTC de 165,80 euros (+5,6%), et a légèrement baissé sur l'ensemble du territoire (-1,1 point) à 65,2%, pour un prix moyen de 92,20 euros (+3,5%).
"Les taux d'occupation parisiens, au-delà de 81%, sont révélateurs d'une évidente pénurie de capacité dans Paris intra-muros, alors que son attractivité se vérifie année après année auprès des clientèles internationales", relève M. Panayotis, ajoutant qu'il faut faire attention à ce que "cet avantage conjoncturel ne devienne pas une faiblesse à terme".