Le président de la commission des Finances du Sénat Philippe Marini s'est montré moins pessimiste sur l'avenir de l'euro que Marine Le Pen, invitée d'Europe 1 quelques minutes plus tôt. "L'euro peut tenir, à condition d'innover, de trouver des solutions qui ne soient plus la langue de bois communautaire ou de la banque centrale", a commenté le sénateur UMP de l'Oise sur Europe 1.
Dans cette période de flottement économique, Philippe Marini préconise l'adaptation. "Il faut être mobile sur le budget et savoir s'organiser dans des circonstances imprévisibles", a-t-il estimé. A la question de savoir sur quels postes de dépenses on pouvait taper, le président de la commission des Finances n'a pas souhaité pointer un secteur en particulier. "Il faut regarder partout. Là où l'on dépense dix aujourd'hui, il faudra en dépenser 9,5 ou 9", image-t-il. "Mais si l'on met au pilori une catégorie de dépenses, aussitôt on déclenche l'action d'un lobby. Il faut absolument se placer au-dessus de ces réactions".