L'OCDE n'envisage pas de baisse du chômage en France avant 2015

  • Copié
www.boursier.com , modifié à
La reprise économique s'annonce également lente

L'OCDE, qui vient d'abaisser ses prévisions de croissance mondiale pour 2013 et 2014, ne se montre guère plus optimiste pour la France. L'organisation table ainsi sur une croissance limitée à 0,2% cette année  contre une prévision de 0,3% anticipée en septembre. Après le point bas atteint par le PIB réel au premier trimestre de 2013, la croissance économique devrait donc repartir progressivement à la hausse pour s'établir à environ 1% en 2014 puis à 1,6% en 2015.  Le gouvernement français table de son coté sur une progression de 0,1% du PIB cette année et de 0,9% en 2014. Pas de baisse du taux de chômage avant 2015  Sur le front de l'emploi, l'OCDE n'anticipe pas de baisse du chômage avant 2015. Le taux de chômage national devrait se stabiliser à un peu plus de 11% en 2014, avant de refluer lentement l'année suivante. Hors DOM-TOM, le taux de chômage devrait atteindre 10,6% cette année, puis 10,8% l'année prochaine avant de retomber légèrement à 10,7% en 2015. L'inflation devrait rester faible Malgré le relèvement de la TVA, les tensions inflationnistes devraient rester faibles. L'inflation devrait ainsi seulement atteindre 1,2% au cours des deux prochaines années. La politique budgétaire a été moins restrictive que prévu en 2013, et le rythme de redressement des finances publiques devrait ralentir en 2014 et 2015. Il faudrait laisser les stabilisateurs automatiques jouer pleinement autour de la nouvelle trajectoire d'assainissement structurel, estime l'OCDE. Accélérer la mise en oeuvre d'une large gamme de réformes structurelles �? l'avenir, les efforts budgétaires devraient viser en priorité la restriction des dépenses publiques, notamment par la suppression des postes budgétaires inefficients ou non prioritaires. Accélérer la mise en oeuvre d'une large gamme de réformes structurelles destinées à stimuler les capacités de production à moyen terme faciliterait le redressement et renforcerait la crédibilité de la politique budgétaire, affirme encore l'organisation.