"Je suis pour l'indépendance de la BCE", promet Nicolas Sarkozy

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www.boursier.com , modifié à
Le président-candidat a tenté de rassurer Angela Merkel...

Nicolas Sarkozy ne compte pas mettre fin à ce mandat présidentiel sur une mésentente avec Angela Merkel. La Chancelière allemande est montée au créneau hier, après les déclarations du président-candidat sur la nécessité de réformer le statut de la BCE pour soutenir la croissance. Angela Merkel a rappelé la "conviction profonde" du gouvernement allemand pour que la Banque centrale exerce son mandat de manière totalement indépendante. "Je suis pour l'indépendance de la BCE mais il faut du dialogue", a promis ce matin Nicolas Sarkozy, au micro de France Inter. Nicolas Sarkozy a en outre expliqué que le strict respect de la réduction des dépenses était un préalable indispensable à ce dialogue. ""L'Europe c'est 27 pays (...) il faut l'unanimité (...) Refuser la règle d'or, c'est s'interdire d'avoir un consensus (...) Si on veut faire bouger la BCE, il faut que la France (...) montre que ce n'est pas un moyen pour s'extraire de ses efforts", a souligné le président. "En plus de ça (...) il faut de la croissance et il n'est pas possible que la banque centrale ne participe pas à ce soutien comme toutes les banques centrales", a-t-il ajouté.