Immobilier : les professionnels constatent une baisse modérée des prix

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www.boursier.com , modifié à
La FNAIM n'a pas constaté d'accélération de la baisse des prix au deuxième trimestre 2013

Conformément à ce qu'ont déjà observé certains réseaux d'agences immobilières, la FNAIM n'a pas constaté d'accélération de la baisse des prix au deuxième trimestre 2013. En moyenne nationale, la Fédération Nationale de l'Immobilier mesure une baisse des prix de -0,7% au deuxième trimestre 2013 par rapport au premier trimestre 2013 après un rythme de -2,6% le trimestre précédent. Mais sur douze mois, le mouvement est bien plus prononcé. Tous biens confondus, la baisse est de -3,6% entre le deuxième trimestre 2013 et le deuxième trimestre 2012, et même de -3,9% pour les appartements. Ces moyennes cachent des disparités considérables en province. Si l'Ile-de-France reste un peu moins concernée par la baisse des prix (-2,7% sur 12 mois), certaines régions comme la Bretagne, le Languedoc Roussillon, la Provence-Alpes-Côte d'Azur, la Basse-Normandie ou la Picardie voient leurs prix chuter de plus de 5%. Aucune région n'échappe désormais à la baisse et même dans les grands pôles économiques, la baisse s'installe. Dans la région lyonnaise (Rhône-Alpes), les prix avaient par exemple reculé de 7,2% en glissement annuel au premier trimestre 2013 et la FNAIM observe encore -2,2% au deuxième trimestre. Dans les zones rurales, les baisses de prix sont bien s�"r plus prononcées. Encore 10% de baisse des transactions cette année ? Ces indices de prix de l'organisation syndicale des professionnels de l'immobilier ont été établis à partir d'un échantillon de 16.836 références concernant des compromis de vente portant sur des logements anciens signés entre le 1er avril 2013 et le 30 juin 2013. Ces références sont collectées sur l'ensemble du territoire auprès d'un échantillon de 1.190 agences représentatif des adhérents de la FNAIM. Le Président de la FNAIM, Jean-François Buet, continue de penser que cette baisse de prix, conjuguée à la faiblesse des taux d'intérêt d'emprunts qui a restauré du pouvoir d'achat aux emprunteurs, va redonner un peu de vigueur au marché après une période où de nombreux ménages avaient renoncé à acquérir un logement parce que les prix s'étaient éloignés de leurs possibilités financières. Le problème est qu'une grande proportion de vendeurs pensent que les conditions ne sont pas réunies pour finaliser leur transaction et leur attentisme continue à congestionner le marché. Jean-François Buet voit donc les volumes de transactions reculer encore de 10% dans l'ancien cette année à 635.000 après déjà -12% en 2012 (707.000)