Hausse des impôts locaux modérée, à deux ans des municipales

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www.boursier.com , modifié à
Le taux 2012 des impôts payés par les ménages croît de 0,2 % en moyenne dans les grandes villes de France...

Les élections municipales de 2014 approchent, et les élus ont choisi de modérer cette année la hausse de la taxe d'habitation et de la taxe foncière. Le quotidien 'Les Echos' révèle ce mercredi que la progression moyenne est de 0,2% dans les 42 plus grandes villes de France, après un sursaut de 0,9% en 2011. En 2010, les taxes avaient bondi de 2,8%, après +5,1% en 2009. Grosse pression Malgré l'échéance électorale, la pression reste forte sur les ménages. Dans une ville sur deux, ils doivent s'acquitter de 1.005 euros ou plus de taxe d'habitation, "pour un ménage modèle avec deux enfants" d'après les experts du Forum pour la gestion des villes, cités par le quotidien. "Compte tenu de la revalorisation annuelle des bases d'imposition, la progression est de 1,7 % par rapport au taux constaté l'an dernier. Un seuil qui n'a jamais été franchi à ce jour", explique-t-il. Montpellier décroche la palme de la taxe la plus élevée, avec une moyenne de 1.226 euros (+4,9% par rapport à 2011), devant Rennes (1.189 en hausse de 3,8%) et Cannes avec 1.024 euros (+7,4% ). "Les Parisiens restent comme chaque fois les plus favorisés avec une taxe d'habitation de 'seulement' 453 euros (444 l'an dernier), précisent 'Les Echos'. Toulon en tête des hausses En 2012, la contribution médiane progresse de 2,6% pour les impôts fonciers, à 984 euros. "Cette évolution, plus forte, que celle de la taxe d'habitation, est en partie imputable aux départements, note le quotidien économique. Toulon (966 euros, +1,7%), Amiens (1.146 euros, +1,6%) et Villeurbanne (674 euros, +1,6%) sont les villes qui enregistrent les plus fortes hausses. Les impôts locaux ne devraient pas non plus grimper en 2013, alors que les municipales seront donc au coeur des esprits. En revanche, "On peut anticiper un relèvement fort après 2014 dans le contexte de ralentissement économique, de difficulté de financement des projets et de forte baisse des droits de mutation", explique Olivier Régis, vice-président du Forum pour la gestion des villes.