Hausse de la TVA : la colère de la FNAIM

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www.boursier.com , modifié à
La hausse de la TVA de 7% à 10% suggérée par le gouvernement concernerait notamment les travaux d'entretien et de rénovation de logements.

Le futur représentant de la FNAIM, Jean-François Buet s'est dit "consterné" par les propositions du rapport Gallois d'alourdir encore la fiscalité sur le logement. Celui qui prendra les rênes de la fédération des agents immobiliers en 2013, fait allusion à la décision du gouvernement d'augmenter à partir de 2014 la TVA de 7% à 10% pour les travaux d'entretien et de rénovation de logements. Mesure destinée à financer une partie du crédit d'impôt pour la compétitivité et l'emploi à destination des entreprises. Des mesures "paradoxales" Jean-François Buet dénonce le paradoxe des annonces gouvernementales entre, d'un côté, la volonté de répondre aux besoins réels de logement des concitoyens, de préserver l'emploi et le pouvoir d'achat et de l'autre, l'alourdissement de la fiscalité immobilière. "Le logement est déjà très fortement imposé, dès son acquisition (droits de mutation) jusqu'à sa revente en passant par sa détention. Après les évolutions excessives des taxes d'habitation et taxes foncières, c'est maintenant l'augmentation de la TVA sur les travaux de rénovation et d'entretien, impôt sur le revenu foncier auquel s'ajoute la CSG de plus en plus forte, l'ISF revisité, pour finir avec la taxation des plus-values immobilières et des terrains devenus constructibles. Autant d'impôts et de taxes majoritairement revus à la hausse en 2012 et dans le PLF pour 2013", constate le Président-élu de la FNAIM. Vers l'annulation de projets immobiliers Selon lui, alourdir encore davantage cette fiscalité immobilière déjà bien confiscatoire, aboutirait inévitablement à anéantir un bon nombre de projets immobiliers, à fragiliser les emplois du secteur et à paralyser encore un peu plus un secteur où on dénombre pour 2012 une baisse de près de 30% de l'activité.