Un petit producteur, Van Rijn France, accuse le Comité national interprofessionnel de la pomme de terre (CNIPT), d’entente avec les plus gros producteurs et de barrière à l’entrée, selon une information du Figaro. Les raisons de cette guerre : l’impossibilité pour le petit producteur de vendre les variétés qu'il développe, "Pépite" et "Printaline", dans la catégorie "vapeur/à l'eau". Or, cette dernière coûte plus cher en grande surfaces que celles destinées être cuites au four ou à terminer en potage, purée ou frites.
La DGCCRF (répression des fraudes), qui a le pouvoir de sanctionner le comité va enquêter. Elle peut également choisir de transmettre le dossier à l'Autorité de la concurrence, qui déjà condamné le CNIPT en 1995 pour "obstacle à la distribution au détail de pommes de terre autorisée par la réglementation".