Grèce : Paris et Berlin envoient un message de fermeté, le scénario du pire envisagé ?

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www.boursier.com , modifié à
François Hollande et Angela Merkel ont uni leur voix hier soir, appelant Athènes à réaliser des "efforts indispensables" si elle veut se maintenir au sein de la zone euro...

Hier soir, à l'occasion d'un dîner, la Chancelière allemande, Angela Merkel et et le Président français, François Hollande ont uni leur voix pour adresser un message de fermeté à la Grèce... Athènes doit réaliser des "efforts indispensables" si elle souhaite rester au sein de la zone euro. "Le temps c'est de l'argent" ! Le premier ministre grec, Antonis Samaras , qui rencontre Angela Merkel aujourd'hui, souhaite demander aux responsables européens un peu plus de temps pour mener à bien ses réformes... Sur ce point, la Chancelière a rappelé que toute décision serait conditionnée aux résultats du rapport de la Troika, attendu pour la fin septembre. Le chef de file parlementaire de la coalition gouvernementale en Allemagne, Volker Kauder s'est montré beaucoup plus intransigeant ce vendredi matin. "Ma position est que ni le calendrier ni le contenu ne peuvent être renégociés. La Grèce doit avant tout respecter ses engagements", a-t-il déclaré, d'après les propos rapportés par Reuters. En réponse au Premier ministre grec qui a dit vouloir "plus de temps mais pas plus d'argent", Volker Kauder lui a répondu que "le temps, c'est de l'argent". Berlin étudierait une sortie de la Grèce Face aux nombreux objectifs manqués de la Grèce, l'Allemagne semblerait se préparer au pire et aux scénarios les plus improbables. Outre Rhin, le 'Financial Times', croit savoir qu'un groupe de travail, dirigé par le secrétaire d'Etat aux Finances, Thomas Steffen, étudie les conséquences d'une éventuelle sortir d'Athènes de la zone euro. Les experts évalueraient notamment les effets "domino" que cela pourrait causer sur les autres pays de la région.