Selon Christine Lagarde, les trente milliards d'euros prévus par l'Union européenne pour soutenir la Grèce concerneront seulement la première année de mise en œuvre du plan d'aide qui porte au total sur trois ans. La ministre française de l'Economie et des Finances a dit espérer que ce plan élaboré conjointement par l'UE et le Fonds monétaire international (FMI) serait prêt pour les premiers jours de mai. Interrogée sur la position de l'Allemagne, Christine Lagarde a répondu que personne ne refusait de venir en aide à la Grèce. Lorsque la monnaie unique est attaquée, tout le monde dans la zone euro doit s'empresser d'apporter son aide, a-t-elle estimé.