General Electric évoque une possible modification de l'offre

Jeffrey Immelt est le PDG de General Electric, sixième capitalisation boursière mondiale. © REUTERS/Philippe Wojazer
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Damien Brunon avec AFP , modifié à

Le PDG de l’entreprise américaine, Jeffrey Immelt, souhaite se prémunir d’une contre-attaque potentielle de son concurrent allemand Siemens.

Le processus de rapprochement entre General Electric et Alstom ne fait que commencer, a déclaré mercredi le PDG du groupe américain, ajoutant que GE aurait la possibilité de modifier son offre durant les discussions à venir.

Alstom a officialisé mercredi un projet de vente à l'américain de ses activités dans l'énergie pour 12,35 milliards d'euros, en se donnant un mois pour conclure un accord et sans exclure une éventuelle contre-offre de l'allemand Siemens.

“Améliorer ce que nous faisons”. "Le processus ne fait que commencer, donc il y aura d'autres possibilités pour nous de modifier, d'améliorer ce que nous faisons", a déclaré mercredi sur France 2 le PDG de GE, Jeffrey Immelt.

GE s'est engagé auprès de l'Etat français à créer des emplois en France et à y implanter les sièges mondiaux des réseaux d'électricité (Grid), de l'hydroélectricité, de l'éolien en mer et des turbines à vapeur.

“Un bon partenaire”. Jeffrey Immelt a rappelé l'engagement de long terme de GE en France. "Nous avons été un bon partenaire, un bon investisseur dans l'aéronautique, la santé, l'énergie", a-t-il dit. "Ce que je dirais aux Français c'est que nous serons un bon investisseur, comme nous l'avons été pendant des décennies".

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