Fortunes diverses pour les Bourses

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avec AFP , modifié à
Si certaines places se sont effondrées, d'autres ont connu des hausses surprenantes en 2011.

Toutes les bourses n'ont pas connu la crise en 2011. Certaines grandes places ont su faire grimper le mercure sur le thermomètre économique, quand d'autres ont connu des baisses catastrophiques. Europe1.fr revient sur une année de fièvre.

L'Europe s'effondre. Dans le sillage d'Athènes (-52,8%), touchée frontalement par la crise nationale grecque, les bourses européennes ont sévèrement chuté en 2011. En Italie, où l'avenir économique du pays est suspendu aux aides mondiales et aux plans d'austérité, la bourse de Milan a perdu 26%. Ce n'est guère mieux pour Paris (-17,8%) et Francfort, où le Dax a chuté de 15%. Dans une moindre mesure, Londres a aussi souffert (-5,7%), comme Zurich (-8%). La seule place européenne qui est parvenue à se maintenir est l'Irlande (+0,58%).

Les Etats-Unis ont la santé. "Loin de l'Europe, loin de la crise" est une maxime qui convient bien aux Etats-Unis. En 2011, Wall Street a vaillament résisté. Le Dow Jones a progressé de 5,5% et le Nasdaq a légèrement baissé (-1,8%). "Le marché américain a bien tenu pendant l'une des périodes les plus incertaines connues récemment" et une année "riche en événements", a souligné Patrick O'Hare, du site Briefing.com. Pour l'analyste, cette "résistance témoigne de facteurs fondamentaux positifs qui ont souvent été relégués au second plan par une actualité macroéconomique effrayante".

L'Asie grelotte. Marquées principalement par le tsunami japonais et les pertes économiques qui en ont découlé, les places asiatiques ont connu une année dramatique. Les principales places ont toutes subies une baisse à deux chiffres : Tokyo (-19%), Shanghai (-21,6%), Hong-Kong (-20%), Bombay (-24,64%) et Singapour (-17%).

Dans le reste du monde, on danse. Sur les places secondaires, l'année n'a pas été mauvaise pour tout le monde. La palme revient à Caracas, qui a enregistré une hausse de 79% sur l'année. A l'opposé, Nicosie a fondu de 72%, pour ce qui est le pire résultat. Le Caire (-49%), Buenos Aires (-30%), Sao Paulo (-18,1%) ou Toronto (-11%) ont également connu une année 2011 catastrophique.