Les négociations lancées par le gouvernement pour moduler temps de travail et salaires en échange d'une garantie d'emploi ont donné lieu mardi à une deuxième séance de débat "difficile", de l'aveu de la CFDT qui a mis sur la table ses propositions pour "sécuriser" les salariés.
"Cela a été difficile", "on est loin d'un accord, la route va être longue", a résumé pour la CFDT Patrick Pierron, qui tenait néanmoins à rester "assez positif" sur ces négociations démarrées en février sous la pression de l'exécutif.
Fin janvier, Nicolas Sarkozy avait menacé les syndicats, en cas d'impasse des négociations, de déposer un projet de loi pour imposer des accords collectifs dits de compétitivité-emploi. Un assouplissement du travail n'est désormais plus possible avant la fin du quinquennat, "on n'aura pas d'accord avant la présidentielle", a commenté Joseph Thouvenel, le représentant de la CFTC.