Fin de la grève dans les raffineries Total

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Le mouvement déclenché il y a deux semaines a pris fin avec le vote de la reprise du travail à Gonfreville-l'Orcher...

Le mouvement de grève déclenché il y a deux semaines dans les raffineries Total de France a pris fin vendredi avec le vote de la reprise du travail à Gonfreville-l'Orcher (Seine-Maritime). Cette raffinerie était la dernière encore en grève après le vote, vendredi matin, de la reprise du travail à La Mede (Bouches-du-Rhône) et jeudi à Feyzin (Rhône). Total exploite cinq des huit raffineries en activité en France mais le mouvement de grève avait pris fin le 22 décembre à Donges (Loire-Atlantique) et quelques jours plus tôt à Grandpuits (Seine-et-Marne). Pas un abandon "On a pris acte de la fin du mouvement à La Mede et à Feyzin", a déclaré vendredi à Reuters Jacky Pailloux, responsable du syndicat Sud de Gonfreville. "Le refus de Total de négocier sur le thème des revendications salariales ne veut pas dire l'abandon de ces revendications." Le conflit oppose la direction du groupe et la CGT, parfois associée à Force ouvrière ou à Sud, selon les sites, qui juge trop faibles les propositions de Total en matière de revalorisations salariales. Revalorisations insuffisantes La CGT estime que la proposition de Total d'une augmentation de salaires annuelle de 1,5% n'est pas suffisante et réclame pour chaque salarié une prime de 1.500 euros et une augmentation de 100 euros par mois. Total a indiqué que la hausse proposée atteignait déjà 3,5% en incluant des éléments d'ancienneté et de performance. Un accord salarial a été signé avec deux organisations syndicales, CFDT et CGC, qui représentent ensemble une majorité de salariés. La direction de Total a indiqué à plusieurs reprises que ce mouvement n'avait pas de conséquence majeure sur l'approvisionnement en carburant pendant les fêtes.