Espionnage : Renault portera plainte jeudi

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Un porte-parole du constructeur automobile Renault a indiqué que le groupe déposera sa plainte auprès du parquet de Paris jeudi, dans le cadre de l'affaire d'espionnage industriel qui le touche. Le groupe n'a pas précisé s'il porterait plainte contre les trois cadres mis à pied sur des soupçons de fuites, contre X ou contre une société tierce.

Parmi les trois cadres incriminés figure un membre du comité de direction. Ils soupçonnés d'avoir livré des secrets industriels touchant au projet de véhicules électriques de la marque au losange, dans une affaire qui pourrait impliquer une piste chinoise. Les trois cadres ont été entendus mardi par la direction et nient en bloc les accusations portées contre eux.

Le porte-parole du gouvernement français, François Baroin, a précisé mardi que la France n'accusait aucun pays dans cette affaire. "Il n'y a pas d'accusation officielle de la France et du gouvernement français à l'égard d'aucun pays aujourd'hui. Nous sommes dans le cadre d'une enquête (...) Renault, comme d'autres, est victime d'une guerre d'intelligence économique", a-t-il déclaré sur Europe 1.