Ils ont une date butoir et doivent maintenant se mettre d’accord sur le contenu d’un accord. Patronat et syndicats, réunis depuis mercredi au siège parisien du Medef, doivent trouver, avant la mi-juillet, un certain nombre de « mesures d’urgence » pour l’emploi, selon la formule de Dominique Castéra, DRH du groupe Safran et négociatrice en chef du patronat lors de ce cycle de réunions.
Côté patronal, trois objectifs sont affichés : la simplification du recours au chômage partiel, le développement de la mobilité professionnelle et la facilitation du prêt de main d'oeuvre.
Les syndicats, eux, se contentent de se montrer d’accord pour parer au plus pressé, notamment autour du recours au chômage partiel.
La CFDT, par exemple, approuve l’extension du recours au chômage partiel, à condition que celui-ci s’accompagne de "formations qualifiantes". FO, de son côté, souhaite recentrer les débats sur la question des chômeurs en fin de droit, "sachant que la durée moyenne dans le chômage augmente et va encore augmenter."
Autre dossier : le tutorat pour les seniors et la dispense anticipée d'activité en temps de crise en échange du recrutement de jeunes, qui signerait un discret retour des préretraites bannies par les pouvoirs publics mais toujours pratiquée par exemple dès 52 ans chez Continental à Clairoix.