Du vert et du rouge pour le secteur bancaire...

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www.boursier.com , modifié à
Après le verdict de Moody's et avant la téléconférence sur la Grèce, les valeurs bancaires peinent à trouver une direction...

Après la sentence "Moody's" et dans un climat d'incertitudes, les valeurs bancaires évoluent en ordre dispersé en début d'après-midi ce mercredi... BNP Paribas qui n'a pas été dégradé mais qui reste sous surveillance négative, voit son titre reculer de 2,4% à 27,33 euros. L'action Société Générale perd pour sa part 3,10% à 17,34 euros alors que Crédit Agricole gagne 1,6% à 5,23 euros, faisant fi de la dégradation d'un cran de sa note de crédit long terme par Moody's, dans un marché parisien qui regagne plus de 2% à 2.952 points. Déjà anticipée par le marché en début de semaine - le CAC40 avait clôturé en repli de 4% lundi - la dégradation (ou mise sous surveillance) des établissements bancaires français s'est révélée pour certains moins catastrophique que prévu. Jusqu'ici, "Moody's notait mieux que les autres agences", (...) Il n'y a (donc) pas de nouvelle très mauvaise", a ainsi déclaré sur RTL, Christian Noyer, gouverneur de la Banque de France. Les investisseurs attendent désormais avec impatience et espoir la téléconférence prévue en fin de journée entre le Premier ministre grec Georges Papandreou, le président français Nicolas Sarkozy et la chancelière allemande Angela Merkel sur la situation financière de la Grèce. L'évocation de la création d'Eurobonds par José Manuel Barroso, Président de la Commission européenne semble également apaiser les craintes... Pour le moment...