Doux : un projet de reprise abandonné

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avec AFP

Le dernier repreneur potentiel de l'usine Doux de Graincourt, le groupe ukrainien MHP, a fait savoir qu'il n'était finalement pas intéressé par le site, a-t-on appris lundi de source syndicale. "On peut se considérer comme chômeurs", a déclaré à l'AFP Fabrice Anot, délégué CGT du site, qui évoque un "profond sentiment d'abandon" chez les salariés de Graincourt.

Selon le représentant syndical, la "vétusté assez prononcée" de l'usine a été évoquée pour expliquer cette décision du représentant du groupe ukrainien MHP, qui s'était rendu vendredi sur les lieux. La liquidation judiciaire et donc la fermeture du site, qui employait 254 personnes, est prévue pour le 10 septembre. La majorité des salariés ont prévu de se rendre au tribunal de commerce de Quimper mercredi pour l'examen des offres de reprise partielles d'autres sites du groupe.