Doux pourrait être sauvé par un groupe saoudien

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Alexis Toulon avec AFP
Le volailler, placé en redressement judiciaire, pourrait voir son principal client entrer dans son capital. 

L’entreprise Doux est un symbole des difficultés économiques et sociales de la Bretagne. Placée en redressement  judiciaire, la société se cherche un repreneur. Le volailler a refusé le 21 octobre un rapprochement avec la société concurrente Tilly-Sabco. Toutefois, un nouveau repreneur taperait à la porte du poulailler : le groupe saoudien Almunajem.

Une entrée au capital. Le représentant d’Almunajem en France, Amr Al Kouatli, a annoncé que le groupe pourrait "prendre une participation significative au capital" de l'entreprise. Il a précisé que cette offre serait "dans un ordre de grandeur autour de 25%" du capital mais que le montant exact "pourrait varier". La famille Doux contrôle 80% du capital du volailler, et BNP Paribas 20%. L'homme d'affaires s'est dit "optimiste" sur les chances de conclure "un pacte d'actionnaires".

Un client fidèle. Le groupe saoudien se présente dans un communiqué comme fidèle client de Doux "depuis plus de 40 ans", et affirme qu'il "participe activement, depuis juin 2012, notamment par le paiement accéléré de ses commandes, et par l'augmentation du volume d'achat, à l'amélioration de la trésorerie et à la poursuite de l'activité".

Un dossier sensible. Le groupe Doux représente la filière avicole en Bretagne. L’Etat tente de sauver les emplois de cette entreprise qui a déjà licencié plus de 1000 personnes. La filière a été particulièrement touchée par la diminution de 50% des aides accordées par l’Union européenne.

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