Doux : les salariés perplexes

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avec AFP

Les salariés d'un abattoir du pôle frais de Doux à Serent (Morbihan), ont réagi vendredi avec un mélange de soulagement et de scepticisme en découvrant les trois offres de reprise déposées pour leur site, selon une journaliste de l'AFP sur place.

Les salariés ont pris connaissance vendredi matin des offres de reprise déposées auprès de l'administrateur judiciaire, dans le cadre de la liquidation du pôle frais du géant volailler breton Doux. Les salariés étaient "dépités" en entendant notamment l'offre de LDC, la moins-disante pour l'emploi, a rapporté Nathalie Le Bec, déléguée syndicale de Force ouvrière. Elle a ajouté que les ouvriers, bien qu'enclins à préférer l'offre de Tallec, sont dans l'expectative dans la mesure où le dirigeant de la société de salaisons, Briec Bounoure, est l'ancien directeur général de Doux. "Mais bon on ne va pas cracher dans la soupe", a-t-elle déclaré.

LDC propose de garder 55 salariés

"Il a une salaison dans le Finistère qui marche très très bien paraît-il donc s'il veut se lancer dans le poulet peut-être que c'est très très bon pour nous. On ne sait pas", a souligné, prudent, Pascal Guyot, un ouvrier.

Les sociétés Tallec, DUC et LDC ont fait part de leur intérêt pour le site, qui emploie 174 personnes et dont 166 doivent être reclassées. Tallec a proposé de reprendre 147 salariés, Duc 101 et LDC 55, selon les syndicats FO et CFDT. Cette dernière offre est assortie de la possibilité de reclasser 50 autres salariés sur d'autres sites de LDC dans le Morbihan, selon eux.