Déficits : "rien à la hauteur de l'enjeu"

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avec AFP

Patrick Devedjian, ancien ministre UMP, assure mardi dans Libération que face aux déficits, il n'entend "rien, ni à gauche ni à droite, à la hauteur" de l'enjeu. Pour le président du conseil général des Hauts-de-Seine, "face à un déficit de près de 100 milliards et un endettement de 1.700 milliards", il convient de "réduire drastiquement la dépense". "Sur ce point je n'entends rien, ni à gauche ni à droite, qui soit à la hauteur de l'enjeu".

Pour lui, il faut "'appliquer dès maintenant la règle d'or" de contrôle des déficits. "Nous pourrions proposer de réduire de moitié le déficit budgétaire grâce aux privatisations et à la suppression des niches fiscales jugées inutiles par l'inspection des finances", propose le député alors que commence à l'Assemblée nationale l'examen du budget pour 2012. "Ce que la France libérale exige de la Grèce socialiste, elle devrait pouvoir se l'appliquer à elle-même", ajoute Patrick Devedjian.