L'Association des usagers des transports (AUT) d'Ile-de-France demande une solution rapide pour rétablir un trafic normal sur la ligne B du RER, perturbée depuis deux semaines après l'immobilisation d'une partie des rames suite à la découverte d'amiante.
"La desserte est assurée au maximum à 80%, comme au mois de juillet, alors qu'en temps normal le RER B peine déjà à transporter ses 900.000 usagers quotidiens", s'insurge l'AUT.
L'association exige que la RATP communique sans délai le plan d'action mis en oeuvre pour permettre un retour à la normale au plus tôt et demande, compte tenu des désagréments, un dédommagement pour les usagers.
"Il n'est pas concevable que la situation actuelle s'éternise", insiste l'association, qui déplore que le traitement nécessaire à la remise en état de ces rames n'ait toujours pas démarré.
A la mi-septembre, des traces de poussière d'amiante ont été repérées sur une rame, récemment rénovée. Par mesure de précaution, la direction a retiré de la circulation quinze rames.
La RATP avait précisé en septembre que l'amiante n'était présente qu'en quantité infime et dans des zones non accessibles aux voyageurs.