"Nous sommes encore dans une période de ralentissement et de décroissance, même si la chute se ralentit, et donc des espoirs de stabilisation existent et se renforcent de mois en mois", a déclaré mercredi Christian Noyer, le gouverneur de la Banque de France qui était auditionné par le Sénat.
Christian Noyer a cité des "indicateurs assez encourageants". Le gouverneur de la Banque de France a notamment assuré que les actifs toxiques des banques françaises avaient été "bien identifiés". Ces établissements sont, selon lui, "solides et bien capitalisés".
Pour les banques françaises, reste une menace principale : le risque lié à l’activité traditionnelle de crédit. Christian Noyer a notamment pointé du doigt la hausse des impayés, pour les particuliers comme pour les entreprises.